vendredi 22 mai 2009

Après la Dadvsi et Hadopi, bientôt la Loppsi 2

On croyait avoir déjà tout vu avec HADOPI et toutes ses petites sœurs de lois liberticides (DADVSI entre autres) instituées par un législateur dépassé, à la traine face à l'évolution de la société moderne, celle de l'information. Les français s'apprêtent, encore, dès l'automne prochain à vivre la LOPPSI 2 (loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, 2e du nom après la Lopsi de 2002). Une carte blanche que voudrait s'offrir l'Etat pour la légalisation des logiciels espions posés par ses services chez les utilisateurs. En d'autres termes, le projet de loi Loppsi 2 permettra "sans le consentement des intéressés, d'accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu'elles s'affichent pour l'utilisateur ou telles qu'il les y introduit par saisie de caractère". Ce qui pourrait donner lieu à toutes sortes d'abus. Une façon de tolérer les "chevaux de troie" longtemps combattus et aujourd'hui en phase d'être utilisés comme une arme supplémentaire à la chasse aux libertés sur Internet

Cet article du monde donne les détails de ce projet en gestation. Déjà, Olivier Dumons, son auteur, signale que, les opposants à cette nouvelle loi qui restreindrait encore et encore les libertés, ont déjà commencé à se manifester.

Pour vous faire une idée de ce projet, voici l' article .

"La loi Hadopi est donc - avec quelques houleux retards à l'allumage - finalement votée. Avec la loi Dadvsi de 2006 sur le droit d'auteur, qui avait également provoqué un tollé, voici que se profile Loppsi, élargissant encore le champ sécuritaire lié aux nouvelles technologies. Mis bout à bout, ces trois éléments forment le véritable arsenal de la "cybersécurité", promue priorité par Nicolas Sarkozy."

1 commentaire:

Ben Franklin a dit…

2 initiatives de résistance à Loppsi :
- http://www.Loppsi.tel- http://twitter.com/Loppsi"Ceux qui peuvent renoncer à une liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité".Benjamin Franklin (1706-1790)